Job 14:6-16 Ostervald (OST)

6. Détourne tes regards de lui, et qu'il ait quelque repos, jusqu'à ce qu'il goûte, comme un mercenaire, la fin de sa journée.

7. Car il y a de l'espérance pour l'arbre, si on l'a coupé; il reverdit encore, et il ne cesse pas d'avoir des rejetons;

8. Si sa racine vieillit dans la terre, et si dans la poussière son tronc est mort,

9. Dès qu'il sent l'eau, il pousse de nouveau, et il produit des branches comme un jeune plant.

10. Mais quand l'homme meurt, il reste gisant; quand l'homme a expiré, où est-il?

11. Les eaux de la mer s'écoulent, le fleuve tarit et se dessèche,

12. Ainsi l'homme se couche, et il ne se relève point. Tant qu'il y aura des cieux, ils ne se réveilleront point, et on ne les fera pas sortir de leur sommeil.

13. Oh! si tu me cachais dans le Sépulcre, si tu me mettais à couvert, jusqu'à ce que ta colère fût passée! Si tu me donnais un terme, après lequel tu te souviendrais de moi

14. (Si l'homme meurt, revivra-t-il? ), tout le temps de ma consigne, j'attendrais, jusqu'à ce que vînt mon remplacement!

15. Tu appellerais, et je répondrais; tu désirerais de revoir l'ouvrage de tes mains.

16. Mais, maintenant, tu comptes mes pas, et tu observes tous mes péchés.

Job 14