Job 14:10-21 Ostervald (OST)

10. Mais quand l'homme meurt, il reste gisant; quand l'homme a expiré, où est-il?

11. Les eaux de la mer s'écoulent, le fleuve tarit et se dessèche,

12. Ainsi l'homme se couche, et il ne se relève point. Tant qu'il y aura des cieux, ils ne se réveilleront point, et on ne les fera pas sortir de leur sommeil.

13. Oh! si tu me cachais dans le Sépulcre, si tu me mettais à couvert, jusqu'à ce que ta colère fût passée! Si tu me donnais un terme, après lequel tu te souviendrais de moi

14. (Si l'homme meurt, revivra-t-il? ), tout le temps de ma consigne, j'attendrais, jusqu'à ce que vînt mon remplacement!

15. Tu appellerais, et je répondrais; tu désirerais de revoir l'ouvrage de tes mains.

16. Mais, maintenant, tu comptes mes pas, et tu observes tous mes péchés.

17. Ma transgression est scellée dans le sac, et tu as ajouté à mon iniquité.

18. Mais la montagne s'éboule; le rocher est transporté hors de sa place;

19. Les eaux minent les pierres; les inondations entraînent la poussière de la terre: ainsi fais-tu périr l'espérance du mortel.

20. Tu ne cesses de l'assaillir, et il s'en va; tu changes son aspect, et tu le renvoies.

21. Que ses fils soient honorés, il n'en saura rien; qu'ils soient méprisés, il ne le verra pas.

Job 14