2. Je disais: Je veillerai sur mes voies,De peur de pécher par ma langue;Je mettrai un frein à ma bouche,Tant que le méchant sera devant moi.
3. Je suis resté muet, dans le silence;Je me suis tu, quoique malheureux;Et ma douleur n’était pas moins vive.
4. Mon cœur brûlait au-dedans de moi,Un feu intérieur me consumait,Et la parole est venue sur ma langue.
5. Éternel! Dis-moi quel est le terme de ma vie,Quelle est la mesure de mes jours;Que je sache combien je suis fragile.
6. Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main,Et ma vie est comme un rien devant toi.Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. — Pause.