Première Lettre aux Corinthiens 9:4-16 La Bible en Français Courant (FRC97)

4. N’aurais-je pas le droit de recevoir nourriture et boisson pour mon travail ?

5. N’aurais-je pas le droit d’emmener avec moi une épouse chrétienne, comme le font les apôtres, les frères du Seigneur et Pierre ?

6. Ou bien serions-nous les seuls, Barnabas et moi, à devoir travailler pour gagner notre vie ?

7. Avez-vous jamais entendu dire qu’un soldat serve dans l’armée à ses propres frais ? ou qu’un homme ne mange pas du raisin de la vigne qu’il a plantée ? ou qu’un berger ne prenne pas de lait du troupeau dont il s’occupe ?

8. Mais je ne me fonde pas seulement sur des exemples tirés de la vie courante, car la loi de Moïse dit la même chose.

9. Il est en effet écrit dans cette loi : « Vous ne mettrez pas une muselière à un bœuf qui foule le blé. » Dieu s’inquiète-t-il des bœufs ?

10. N’est-ce pas en réalité pour nous qu’il a parlé ainsi ? Assurément, cette parole a été écrite pour nous. Il faut que celui qui laboure et celui qui bat le blé le fassent avec l’espoir d’obtenir leur part de la récolte.

11. Nous avons semé en vous une semence spirituelle : serait-il alors excessif que nous récoltions une part de vos biens matériels ?

12. Si d’autres ont ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas à plus forte raison ?Cependant, nous n’avons pas usé de ce droit. Au contraire, nous avons tout supporté pour ne pas placer d’obstacle sur le chemin de la Bonne Nouvelle du Christ.

13. Vous savez sûrement que ceux qui sont en fonction dans le temple reçoivent leur nourriture du temple, et que ceux qui présentent les sacrifices sur l’autel reçoivent leur part de ces sacrifices.

14. De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette activité.

15. Mais je n’ai usé d’aucun de ces droits, et je n’écris pas cela pour demander à en profiter. J’aimerais mieux mourir ! Personne ne m’enlèvera ce sujet de fierté !

16. Je n’ai pas à me vanter d’annoncer la Bonne Nouvelle. C’est en effet une obligation qui m’est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle.

Première Lettre aux Corinthiens 9