Lettre aux Colossiens 2:12-23 La Bible en Français Courant (FRC97)

12. En effet, quand vous avez été baptisés, vous avez été mis au tombeau avec le Christ, et vous êtes aussi ressuscités avec lui, parce que vous avez cru en la puissance de Dieu qui l’a ramené d’entre les morts.

13. Autrefois, vous étiez spirituellement morts à cause de vos fautes et parce que vous étiez des incirconcis, des païens. Mais maintenant, Dieu vous a fait revivre avec le Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes.

14. Il a annulé le document qui nous accusait et qui nous était contraire par ses dispositions : il l’a supprimé en le clouant à la croix.

15. C’est ainsi que Dieu a désarmé les autorités et pouvoirs spirituels ; il les a donnés publiquement en spectacle en les emmenant comme prisonniers dans le cortège triomphal de son Fils.

16. Ainsi, ne laissez personne vous juger à propos de ce que vous mangez ou buvez, ou pour une question de fête, de nouvelle lune ou de sabbat.

17. Tout cela n’est que l’ombre des biens à venir ; mais la réalité, c’est le Christ.

18. Ne vous laissez pas condamner par des gens qui prennent plaisir à des pratiques extérieures d’humilité et au culte des anges, et qui attachent beaucoup d’importance à leurs visions. De tels êtres sont enflés d’un vain orgueil par leur façon trop humaine de penser ;

19. ils ne restent pas attachés au Christ, qui est la tête. C’est pourtant grâce au Christ que le corps entier est nourri et bien uni par ses jointures et ses articulations, et qu’il grandit comme Dieu le veut.

20. Vous êtes morts avec le Christ et avez été délivrés des forces spirituelles du monde. Alors, pourquoi vivez-vous comme si vous dépendiez de ce monde, en acceptant qu’on vous impose des règles de ce genre :

21. « Ne prends pas ceci », « Ne goûte pas cela », « N’y touche pas » ?

22. Elles concernent des choses destinées à disparaître dès qu’on en fait usage. Il s’agit là de prescriptions et d’enseignements purement humains.

23. Certes, ces règles ont une apparence de sagesse, car elles parlent de religion personnelle, d’humilité et d’obligation de traiter durement son corps ; mais elles n’ont aucune valeur pour maîtriser les désirs de notre propre nature.

Lettre aux Colossiens 2