Job 7:4-15 La Bible en Français Courant (FRC97)

4. Dès que je suis couché, je commence à me dire :« Quand me lèverai-je ? » Le soir n’en finit pas.Je n’en peux plus de m’agiter jusqu’à l’aurore.

5. J’ai le corps recouvert de vermine et de croûtes,et ma peau écorchée n’est que plaies purulentes.

6. Ma vie aura passéplus vite que la navette d’un tisserand,elle touche à sa finquand le fil de l’espoir est arrivé au bout.*

7. O Dieu, ne l’oublie pas, ma vie tient à un souffle,mes yeux ne reverront plus jamais le bonheur.

8. Toi qui veillais sur moi, tu ne me verras plus ;tu me regarderas, je ne serai plus là.

9. Comme un nuage se dissipe et disparaît,on descend chez les morts pour n’en plus remonter.

10. Celui qui part ainsi ne revient plus chez lui,et là où il vivait, on l’oubliera bientôt.

11. Alors je ne veux plus me taire davantage ;j’ai l’esprit en détresse, il faut donc que je parle.Mon cœur est trop amer, j’exprimerai ma plainte.

12. Toi, pourquoi me fais-tu surveiller de si près :serais-je l’Océan ou le Monstre marin ?

13. Quand je me mets au lit en espérant trouverquelque soulagement ou quelque apaisement,

14. tu viens me terroriser par des cauchemars ;ce que tu me fais voir me jette dans l’angoisse.

15. Ah, si tu m’étranglais, j’aimerais mieux cela !Je préfère mourir,plutôt qu’être réduit à l’état de squelette.

Job 7