Deuxième Livre de Samuel 2:13-27 La Bible en Français Courant (FRC97)

13. Joab, dont la mère s’appelait Serouia, et la garde de David se mirent aussi en route. Les deux troupes se rencontrèrent près du réservoir de Gabaon et prirent position de part et d’autre de ce réservoir.

14. Abner dit à Joab : « Je propose que nos jeunes soldats luttent en combat singulier devant nous. » – « D’accord », répondit Joab.

15. Des soldats s’avancèrent ; on en compta douze de la tribu de Benjamin, représentant Ichebaal, et douze de la garde de David.

16. Chaque soldat saisit son adversaire par la tête et lui planta son épée dans le côté, de sorte qu’ils tombèrent tous ensemble. On appela cet endroit de Gabaon le Champ des Rochers.

17. Le même jour, un combat extrêmement violent éclata. Abner et ses hommes furent battus par la garde de David.

18. Joab, Abichaï et Assaël, dont la mère s’appelait Serouia, étaient présents. Assaël, qui était aussi léger et rapide qu’une gazelle sauvage,

19. se mit à poursuivre Abner, sans dévier ni à droite ni à gauche.

20. Abner, tournant la tête, demanda : « Est-ce bien toi, Assaël ? » – « Oui, c’est bien moi », répondit-il.

21. « Poursuis quelqu’un d’autre, à droite ou à gauche, lui dit Abner. Essaie d’attraper l’un des jeunes soldats et de t’emparer de son équipement. » Mais Assaël ne voulut pas cesser de poursuivre Abner.

22. Celui-ci reprit : « Assaël, cesse de me poursuivre ! Pourquoi m’obliger à te tuer ? Ensuite je ne pourrais plus regarder ton frère Joab en face. »

23. Assaël refusa pourtant de changer de direction. Alors Abner le frappa en plein ventre avec l’extrémité de sa lance ; celle-ci ressortit dans le dos d’Assaël, qui s’affaissa et mourut sur place. Tous ceux qui arrivèrent à l’endroit où gisait Assaël s’arrêtèrent.

24. Alors Joab et Abichaï se lancèrent à la poursuite d’Abner. Le soleil se couchait lorsqu’ils arrivèrent à Guibéa-Amma, à l’est de Guia sur le chemin du désert de Gabaon.

25. Les soldats benjaminites se groupèrent en rangs serrés auprès d’Abner, et occupèrent le sommet d’une colline.

26. Abner interpella Joab : « Allons-nous sans fin brandir l’épée pour nous exterminer ? Ne comprends-tu pas que cette affaire finira tristement ? Qu’attends-tu donc pour ordonner à tes soldats d’arrêter cette poursuite fratricide ? » –

27. « Par le Dieu vivant, s’écria Joab, je t’assure que si tu n’avais pas demandé cet arrêt, mes hommes n’auraient pas cessé de vous poursuivre avant demain matin. »

Deuxième Livre de Samuel 2