8. – C’est moi-même, lui répondit-il. Va dire à ton maître que j’arrive.
9. – Oh ! répliqua Abdias, par quel péché ai-je mérité que tu me fasses mettre à mort par la main d’Achab ?
10. Aussi vrai que l’Eternel est vivant, je t’assure qu’il n’y a pas une nation ni un royaume où mon maître ne t’ait pas fait chercher ; et quand les représentants de ces pays disaient que tu n’étais pas chez eux, il les faisait jurer qu’on ne t’avait pas trouvé.
11. Et maintenant, tu me demandes d’aller annoncer à mon seigneur que tu arrives.
12. Mais, à peine t’aurai-je quitté que l’Esprit de l’Eternel te transportera je ne sais où ; moi, j’irai t’annoncer à Achab, mais il ne te trouvera plus et c’est moi qu’il tuera. Pourtant, rappelle-toi que ton serviteur est fidèle à l’Eternel depuis sa jeunesse.