9. Tout ce peuple vient pour exercer la violence ; leurs regards avides se portent en avant ; il amasse les captifs comme du sable.
10. Lui, il se moque des rois, et les princes sont sa risée ; il se rit de toutes les forteresses, il entasse de la poussière et les prend.
11. Puis l'ouragan s'avance et passe ; et il se rend coupable ; sa force à lui, voilà son Dieu !
12. N'es-tu pas dès le commencement, Yahweh, mon Dieu, mon saint ? Nous ne mourrons pas. Yahweh, tu as établi ce peuple pour le droit, ô mon Rocher, tu l'as affermi pour châtier.
13. Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux contempler la souffrance. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore un plus juste que lui ?
14. Tu traiterais donc les hommes comme les poissons de la mer, comme les reptiles qui n'ont point de chef !...