2 Corinthiens 7:6-11 Bible catholique Crampon 1923 (BCC1923)

6. Mais celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolés par l'arrivée de Tite;

7. non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation que Tite lui-même avait éprouvée à votre sujet: il nous a raconté votre ardent désir, vos larmes, votre amour jaloux pour moi, de sorte que ma joie en a été plus grande.

8. Ainsi, quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne le regrette plus, bien que je l'aie d'abord regretté, —car je vois que cette lettre vous a attristés, ne fût-ce que pour un moment,—

9. je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la pénitence; car vous avez été attristés selon Dieu, de manière à n'éprouver aucun préjudice de notre part.

10. En effet, la tristesse selon Dieu produit un repentir salutaire, qu'on ne regrette jamais, au lieu que la tristesse du monde produit la mort.

11. Et quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous, cette tristesse selon Dieu! Que dis-je? quelle justification! quelle indignation! quelle crainte! quel désir ardent! quel zèle! quelle sévérité! Vous avez montré à tous égards que vous étiez innocents dans cette affaire.

2 Corinthiens 7